Le terme « torture » désigne tout acte par lequel une douleur ou des souffrances aiguës, physiques ou mentales, sont intentionnellement infligées à une personne aux fins notamment d'obtenir d'elle ou d'une tierce personne des renseignements ou des aveux, de la punir d'un acte qu'elle ou une tierce personne a commis ou est soupçonnée d'avoir commis, de l'intimider ou de faire pression sur elle ou d'intimider ou de faire pression sur une tierce personne (article 1er de la convention des Nations Unies contre la torture adopté le 10 décembre 1984)
Même si la torture est apparue depuis les débuts de l'humanité, c'est au moyen âge qu'elle fût mise en œuvre de manière presque systématique et surtout officiellement justifiée et reconnue par le droit féodal pour rechercher les aveux du criminel. Progressivement, à partir du XIIIème siècle, la puissance de l'église et l'autorité des saintes écritures va amener à pratiquer la torture pour d'autres raisons que la justice. Elle sera désormais utilisée pour veiller au strict respect des préceptes de la religion catholique et s'opposer ainsi à tous les vices et dérives de la société.
Le tribunal inquisitoire chargé de rassembler les preuves de culpabilité va user et abuser de la torture pour obtenir l'aveu, car selon le droit médiéval, l'aveu rend la chose notoire et manifeste.
L'imagination de l'époque était sans limite pour faire souffrir, citons parmi les méthodes le plus utilisées : le supplice de la chèvre, la chaise à clous, l'élongation, les garrots, les fers brûlants, le plomb fondu et la technique de la cure par l'eau.
Cette méthode qui date des conquistadors, appelée également "le gavage d'eau" est centrée sur l'idée de faire suffoquer le supplicié et a comme avantage majeur par rapport à beaucoup d'autres techniques de l'époque, de na pas laisser de traces.
Ce procédé d'interrogatoire extrême permet de simuler la noyade, il consiste à attacher la victime sur un plan incliné, de façon à ce que les pieds soient plus élevés que la tête. On recouvre le visage d'un tissu et l'on verse abondamment de l'eau dessus. Celle-ci peut être salée ou remplacée par du vinaigre. La respiration devient alors difficile, provoquant ainsi une sensation d'étouffement, d'angoisse d'une mort pas noyade.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Torture_par_l'eau
Force de regretter que ces techniques venues d'autre époque sont de nos jours et malgré une multitude de textes internationaux, de lois, de conventions, de chartes ou de déclarations proscrivant la torture depuis la fin de la deuxième guerre mondiale toujours employées.
Le supplice de la baignoire est le nom contemporain de la Cure par l'eau, ou en anglais la «water cure » ou « water-boarding ». Elle fut utiliséepar la Gestapo pendant la deuxième guerre mondiale en France occupée. Les tortionnaires prenaient même le soin de ne pas changer l'eau de la baignoire pour rendre encore plus abjecte la suffocation dans l'eau souillée des précédentes victimes. Malheureusement, cette technique de torture s'est perpétrée depuis toutes ces années au cours des conflits qui ont émaillé l'histoire contemporaine, en Indochine, en Algérie, au Vietnam et plus récemment au cours de la guerre en Irak. Le président Américain Georges W Bush a personnellement autorisé l'utilisation de cette méthode d'interrogatoire en utilisant l'expression « technique coercitive » et non le mot torture.
Un article posté sur le site web de ABC News du 18 novembre 2005 relate que l'utilisation du simulacre de noyade a été utilisé par les agents de la CIA sur l'un des plus importants prisonniers d'Al-Qaida, Khalid Cheik Mohammed. Ce dernier s'est attiré l'admiration des interrogateurs en résistant environ 2 minutes ½ avant de supplier qu'on le laisse parler.
Photo/Manuel Balce Ceneta / http://science.howstuffworks.com/water-boarding.htm
Reconstitution "Water Boarding"
Mots clés : Torture ; Water Boarding ;
